JO 2024. Ils sauteront en parachute au-dessus des Invalides à Paris, pour les Jeux Olympiques
Equipé d'une combinaison flambant neuve, il écoute les consignes et tient fermement son bâton relais. Un saut en parachute, c'est une première pour l'artiste franco chinois Ching Yik Hong. Ce samedi 8 juin, sur l'aérodrome de La Baule, il s'élance en tandem pour sauter à 3 000 mètres d'altitude, avec une belle chute libre avant d'ouvrir la voile.
Une répétion grandeur nature avant le jour J. Dimanche 23 juin, il faudra refaire la même au-dessus des Invalides à Paris, pour la journée des Jeux olympiques. « On aurait aimé la cérémonie d'ouverture, mais c'était trop compliqué, notamment d'un point de vue administratif. Déjà, sauter au-dessus de Paris, c'est une véritable prouesse », sourit Phoummavongsa Sengsouvanh.
Le symbole
Lieutenant-colonel dans l'armée de terre, président du comité départemental de parachutisme d'Indre-et-Loire, il est à l'origine de l'initiative, avec le « parachutiste de l'extrême » Mario Gervasi.
Cet ancien directeur adjoint de l'équipe de France militaire de parachutisme cumule plus de… 18 000 sauts. Il ne compte plus les « premières mondiales » inscrites sur son CV. Sauts au-dessus de l'Everest, des pôles nord et sud, en Israël au Pakistan, etc. Mario Gervasi se veut « conquérant de la paix, au service de missions sportives et humanitaires aux quatre coins du monde depuis plus de trente ans ».
Samedi, le groupe s'est entraîné avec l'avion de la compagnie Ciel et terre, de Skander Abdallah, qui propose des baptêmes à Quiberon et La Baule plusieurs fois par mois.
L'un en solo, les deux autres en tandem, ils brandiront, le 23 juin, d'énormes drapeaux et un bâton calligraphié de la déclaration de Pierre de Coubertin. « C'est un symbole de l'amitié franco chinoise, mais aussi une transmission entre les JO d'hiver de Pékin et ceux de Paris 2024. C'est vraiment super de pouvoir sauter pour le JO au-dessus de Paris. »